À quelques jours de l'inauguration de PariSanté Campus dont l’université PSL est l’un des cinq acteurs publics porteurs, le projet QBio était au cœur d’une conférence en présence de Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
Autour notamment de Marc Mézard, directeur de l’ENS-PSL, d’Anne Christophe, directrice adjointe sciences, de Massimo Vergassola, directeur de QBio et de Jacques Massot, directeur de la Fondation de l’ENS, l’événement a été l’occasion de présenter un projet unique en Europe : le premier centre européen de biologie quantitative pour la modélisation du vivant et les sciences prédictives.
Marc Mézard a rappelé toute l’ambition de l’ENS-PSL pour un projet pensé pour répondre à l’une des grandes orientations de la biologie contemporaine : la modélisation quantitative en biologie. « Il nous a semblé très important que puissent se mobiliser sur ces sujets des chercheurs venus de disciplines variées, de la physique, de la chimie, des sciences cognitives et de la biologie. » Le directeur de l’École a également souligné la dimension de formation du programme QBio. Objectif : rassembler les étudiants de l’ENS-PSL et les initier très tôt à la biologie et les faire interagir avec des biologistes.
Qbio est un exemple du dynamisme de notre écosystème en matière d’innovation en santé. Ce projet met la France à l’avant-garde des évolutions en cours dans les sciences de la vie. Frédérique Vidal
En visioconférence depuis Boston, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, s’est enthousiasmée pour le lancement QBio et son approche interdisciplinaire. « Ce projet fait partie des réussites françaises. Il a tout pour devenir le premier écosystème européen en matière d’innovation en santé, selon l’objectif qui a été fixé dans la nouvelle stratégie Innovation Santé 2030 par le président de la république en juillet dernier. » Génétique, neurosciences, sciences cognitives… QBio doit ouvrir la voie à des applications biomédicales insoupçonnées en médecine prédictive ou en dans les processus neurodégénératifs.
Les exposés scientifiques du chercheur de l’IBENS Laurent Bourdieu, et de la professeure de l'Université Harvard Catherine Dulac, également professeure extraordinaire à l’ENS, ont fasciné le public et laissé entrevoir les nombreux défis relevés par la biologie quantitative en neurobiologie.
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