Neuroscientifique, j’étudie les mécanismes neuronaux de la perception et de la cogntion chez l’animal en comportement.
Les sons sont composés d'une myriade de caractéristiques acoustiques qui, combinées ensemble, sont porteuses de sens et peuvent être utilisées à des fins de communication. L'interprétation des sons dépend également de leur contexte, car le même stimulus acoustique peut être interprété comme un signal d'alarme ou un son environnemental inoffensif. Ce processus dépend essentiellement de l'histoire récente, des interactions multisensorielles et des contingences apprises. Mes recherches se concentrent sur la manière dont le néocortex des mammifères encode les sons naturels, et comment cet encodage peut s'adapter de manière flexible au contexte.
Pour aborder ces questions, je suis deux axes de recherche principaux. Tout d'abord, j'étudie comment le cortex auditif encode les caractéristiques acoustiques qui sont pertinentes dans les sons ayant une incidence sur le comportement. Cependant, l'encodage des sons est un processus dynamique qui est modifié par l'expérience, l'apprentissage et le contexte. C'est pourquoi je me concentre également sur les processus cognitifs qui peuvent influencer cet encodage sensoriel, avec un accent particulier sur la modulation attentionnelle dépendante du contexte. Je suis profondément convaincu que la réalisation de cet objectif repose sur une approche intégrée, combinant différentes échelles spatiales et techniques quantitatives. D'un point de vue méthodologique, je pense donc qu'il est essentiel d'utiliser des techniques d'enregistrement et des méthodes d'analyse axées sur l'activité au niveau de la population chez les animaux en comportement. Ces méthodes vont des enregistrements électrophysiologiques de neurones uniques à la neuro-imagerie à haute résolution à grande échelle.